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Il y a deux semaines, le nom de Kendji Girac était partout dans l'actualité, et pas pour des raisons musicales. Le chanteur gipsy de 27 ans était hospitalisé en urgence après avoir été blessé par balle. Alors que les premières rumeurs évoquaient des altercations au sein de la communauté des gens du voyage, une enquête a été ouverte et elle s'est finalement orientée vers le cadre d'une dispute conjugale. Selon les informations révélées publiquement par le parquet, l'interprète de "Color Gitano" s'est donc tiré dessus, évoquant un chantage au suicide après une brouille avec sa compagne, Soraya. Depuis, l'affaire a pris d'énormes proportions médiatiques, suscitant débats, avis contraires sur l'affaire et même une enquête de Paris Match sur les mois qui ont précédé cette tragique dispute conjugale.

"J'ai failli perdre Kendji"

Deux semaines après l'événement, Soraya décide de briser le silence. « Posée, fatiguée mais combative » comme le décrit Le Parisien, la jeune femme d'origine suisse assure qu'aujourd'hui, Kendji Girac « va comme quelqu'un qui a frôlé la mort ». « Il est aujourd'hui en convalescence, ça va prendre du temps. Il est très fatigué, il se remet doucement » explique-t-elle, plutôt optimiste. Elle-même dit aller « relativement bien » : « Du moins aussi bien que je peux l'être après ce qui s'est passé. J'ai quand même failli le perdre, et ma fille a failli perdre son père. Il aurait pu mourir ou être paralysé. C'est miraculeux qu'il soit en vie. Cela va prendre du temps, mais je suis confiante, on va surmonter cette épreuve ».

"Je ne peux pas laisser dire des choses fausses"

Soraya, en couple avec Kendji Girac depuis 10 ans, dit avoir pris aujourd'hui la parole pour « rétablir certaines vérités » : « Je ne peux laisser dire et écrire des choses fausses sur Kendji ou notre couple. Des éléments de ma vie privée ont été divulgués sans mon accord, ou encore transformés. Ils ne correspondent pas à la vérité. Je ne peux pas laisser faire cela ». Et quand elle parle de l'accident, la jeune femme « souffre » : « Je ne l'ai jamais souhaitée et ne le souhaite toujours pas. En un instant, je suis passée de l'ombre à la lumière. J'espère que ça va cesser rapidement maintenant. Voir son nom, son visage dans les médias comme cela, c'est très oppressant. (...) C'est comme si j'étais dans un cauchemar ».

🔵EXCLUSIF | «Il ne m'a jamais fait du chantage au suicide», assure la compagne de Kendji GiracSoraya Miranda nous raconte sa version des faits, souhaitant couper court aux «contre-vérités». Toujours à ses côtés, elle nous donne de ses nouvelles➡️ https://t.co/rpZxTmUI0K pic.twitter.com/PITfT8gL3J

— Le Parisien (@le_Parisien) May 5, 2024

Remontée, Soraya tient à préciser que tout ce qui est raconté sur leur couple depuis une quinzaine de jour est « complètement faux » et qu'elle n'est pas partie directement après avoir été entendue par la police : « J'étais à l'hôpital avec lui, et je suis restée tout le temps à ses côtés. Depuis sa sortie de l'hôpital, nous sommes ensemble avec notre fille, évidemment. Sa convalescence va prendre du temps. (...) Comment a-t-on pu dire que j'avais quitté la France avec notre fille ? Je ne comprends pas comment de telles informations ont pu être publiées ».

"Kendji ne m'a jamais fait de chantage au suicide"

Dénonçant le déballage médiatique opéré par le procureur de Mont-de-Marsan (« Cela n'était pas nécessaire »), elle tient à mettre les choses au clair sur leur relation : « Je n'ai jamais été en colère. J'ai d'abord eu très peur pour sa vie, sous le choc, puis stressée et dans l'incompréhension, mais jamais en colère. Je n'ai pas tout lu pour me protéger, car je passais déjà un moment très difficile ». Et nie en bloc les présupposées violences psychologiques : « Kendji ne m'a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. Cela n'a jamais existé. Je n'ai jamais subi la moindre violence quelle qu'elle soit de sa part. Je suis catégorique. Il en est incapable. Comment peut-on faire de telles spéculations ? Je veux rétablir la vérité, c'est surréaliste tout ce qui a été dit ».

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Soraya explique au Parisien qu'elle n'était pas dans la même pièce au moment où le coup de feu a retenti : « J'étais avec ma fille. J'ai juste entendu le bruit des placards, le coup de feu. Je me suis précipitée et quand je l'ai vu blessé, ça a été un choc. Le temps s'est arrêté, c'est comme si le monde s'écroulait, et je suis sortie chercher des secours ». Se décrivant comme « une femme de caractère », elle assure que Kendji « est incapable de faire du mal à qui que ce soit, sauf finalement à lui-même » : « Il était depuis quelques mois dans une mauvaise passe, nous en parlions, je sais qu'il va la surmonter et je serai à ses côtés. Il est choqué de s'être infligé autant de mal à lui-même ».

D'autant plus qu'elle le définit comme « un homme d'une grande douceur, romantique, dans le quotidien, c'est quelqu'un de très gentil » : « C'est un très bon papa d'une tendresse infinie, très joueur. En public, il est pudique. C'est un homme rempli d'amour. Ce qui est arrivé va être un déclic, je le connais, il va revenir plus fort ». Aujourd'hui, si elle clame que « Kendji regrette son geste », Soraya prône « un retour au calme » et, pour le célèbre chanteur, « une longue période de convalescence » : « Il va devoir se ménager, se reposer, et réfléchir à ce qui s'est passé. Mais des jours meilleurs viendront, j'en suis convaincue. Je vais être avec ma fille à ses côtés ».